Être bilingue, c’est gagnant! La CSEM amorce l’année scolaire 2016-2017 avec une campagne de promotion du bilinguisme
Lancé dans le cadre de la rentrée scolaire 2016-2017, le nouveau slogan de la CSEM « Être bilingue, c’est gagnant! » met l’accent sur le bilinguisme en tant que formule gagnante. La CSEM déploie à ce titre une campagne de publicité complète assortie d’affiches et d’articles promotionnels afin de diffuser largement son message.
« Nous sommes très fiers de la qualité de l’enseignement du français que reçoivent nos élèves », affirme la présidente de la CSEM Angela Mancini. « Le bilinguisme est une porte ouverte sur le monde. Si nous voulons que nos enfants demeurent au Québec, nous devons leur fournir les outils nécessaires pour qu’ils puissent y faire carrière. »
Selon ses registres, la CSEM comptait l’an dernier dans le secteur des jeunes 1 607 élèves dont la langue maternelle est le français sur 19 388 élèves.
Conformément à la Charte de la langue française, un certificat d’admissibilité est remis à l’enfant qui reçoit ou a reçu la majorité de son enseignement en anglais dans une école primaire ou secondaire au Canada; à l’enfant dont le père ou la mère a reçu la majorité de son enseignement primaire en anglais au Canada; ou à l’enfant dont le frère ou la sœur a suivi ou suit la majorité de ses études en anglais dans une école primaire ou secondaire au Canada.
Il y a plus de 14 000 élèves dans la province dont l’un des parents a fait la majorité de ses études en français et l’autre en anglais. C’est un énorme bassin d’élèves qui peuvent opter pour le système anglophone. Il y a aussi des parents qui, bien qu’ils parlent anglais à la maison, choisissent le système scolaire francophone. Ils croient que leurs enfants acquerront ainsi une maîtrise supérieure du français, ce qui n’est pas nécessairement le cas. Les enfants qui suivent un programme d’immersion française à la CSEM sont complètement bilingues à la fin de leurs études.
Au primaire, le CSEM offre trois modèles d’enseignement du français : les programmes de base, bilingue et d’immersion. Au bout de sept ans, à partir de la maternelle, l’élève inscrit au programme de base aura reçu 32 % de son enseignement en français, l’élève inscrit au programme bilingue, 47 %, et l’élève au programme d’immersion, 68 %.
Plusieurs programmes d’enseignement du français sont également offerts au secondaire. Le temps consacré à l’enseignement du français à l’intérieur de ces programmes en 1re, 2e et 3e secondaire varie de 38 à 72 %.
« Nos écoles secondaires n’offrent pas systématiquement les mêmes programmes, mais une analyse approfondie des différents modèles d’enseignement du français offerts au secondaire nous a permis de constater que le nombre d’heures d’enseignement du français dans tous ces modèles est supérieur aux exigences du Régime pédagogique, ajoute Mme Mancini. Afin de consolider notre engagement envers le bilinguisme, nous avons modifié la matrice des compétences en 4e et 5e secondaire de manière à exiger 6 unités de français, langue seconde. D’après les études que nous avons menées, les élèves qui suivent l’un ou l’autre des programmes d’enseignement du français au primaire optent pour le programme de français, langue d’enseignement au secondaire. Il est également démontré que l’immersion partielle offre des situations d’apprentissage signifiantes et authentiques à travers différentes matières, outre la langue d’enseignement. »
Nous voudrions aussi souligner que les élèves en immersion française ont d’aussi bons résultats que les élèves francophones aux épreuves de lecture et de compréhension orale. En général, les élèves qui suivent un programme d’enseignement du français, quel qu’il soit, sont en mesure d’utiliser efficacement le français à des fins scolaires et interpersonnelles.
Au Canada, le bilinguisme français-anglais a de nombreuses retombées sur les plans cognitif, culturel et socioéconomique. Les personnes bilingues ont de meilleures habiletés de résolution de problèmes, car elles savent mieux cerner l’information pertinente et faire abstraction de celle qui ne l’est pas. Le bilinguisme français-anglais favorise une pleine participation à la société canadienne. De plus, les Canadiens qui maîtrisent les deux langues officielles ont en général de meilleures perspectives d’emploi.